mardi 31 décembre 2013

02 - Transat "Cap Vert - Martinique" (Décembre 2013)


Paris, le 19 novembre 2013,

Préparation des valises pour le vol de demain. Nous serons très chargés. Beaucoup de matériel et nous ne serons que trois, Patrick, Michel et Pierre, pour répartir les poids. Déjà, il y a quelques jours, nous avons confié de l'accastillage à Antoine, un autre équipier parti avant nous et qui voyageait léger. Dans nos bagages, hors mis les tenues réglementaires sous les Tropiques, tee-shirts, maillots et sandales, nous emportons un spinnaker dans son sac, une section d'enrouleur dans un étui de deux mètres de long où nous glissons également une canne à pêche (canne à tout gros), un gros moulinet, des bobines de fil nylon, des rappalas (La maison Rappala est la bienvenue pour sponsoriser nos leurres..), une lourde platine en acier inoxydable sur laquelle nous fixerons l'hydrogénérateur, des hélices de rechange, un baudrier, du matériel électrique, appareils photos, caméras, téléphone satellite iridium, deux ordinateurs. Et six sachets de farine T65 tradition pour un poids de 5 kgs. Quand les douaniers vont voir çà passer sur leurs écrans....Ça va tousser!  (Dis Tonton, Pourquoi Tu Tousses?).  J'allais oublier la Pharmacie, il y a même deux sondes urinaires!  Merci Erik.

Pour vous faire une idée, j'insère une photo juste ci-dessous:




Mercredi 20 novembre 2013, 9heures,

Un taxi monospace, c'est un minimum, nous emmène à Orly. Quelques difficultés et beaucoup de palabres pour faire enregistrer le fameux tube de 2 mètres (on le voit sur la photo ci-dessus) alors que à côté de nous des surfeurs passent sans problème leurs flotteurs. Finalement, après trois décollages et trois atterrissages et encore pas mal de discussions à chaque aéroport , Paris, Lisbonne, Praia (où nous retrouvons Antoine) et Mindélo, pour nous assurer du bon suivi du matos, il nous faudra deux taxis Capverdiens pour amener tout le monde à bon port où Kay-Oti nous attend sagement. Vers 21 heures locales, affamés que nous sommes, nous dénichons une pizzéria - boîte de nuit improbable où pourtant la pizza est excellente et bienvenue. Après cette longue journée éprouvante, chacun de nous quatre dans sa couchette et Dodo!

Ici, je vous propose une vue de Lisbonne prise de l'avion et une autre de la marina de Mindélo (Sao Vicente au Cap Vert).







Jeudi 21 novembre 2013,

Dans les jours qui suivent nous nous attelons à réarmer le bateau, réparer les incidents survenus pendant la première partie du trajet (Maroc, Canaries et Cap Vert), améliorer ce qui ne va pas, nettoyer le pont et le dormant, visser , souder, percer, riveter, aspirer, vidanger, recoudre ... et préparer l'avitaillement. Beaucoup de travail en perspective. S'il nous reste du temps, peut-être pourrons nous visiter l'ile Santo Antao juste en face, mais de toutes façons nous quitterons Mindélo au plus tard le 30 novembre. Ce sont ces quelques jours que je vais vous conter maintenant:

 samedi 23 novembre,




Pour bien commencer, séance de tondeuse pour Pierre et Michel afin de faciliter les shampooings. L'eau douce est précieuse sur un bateau et nous utiliserons l'eau de mer et des savons spéciaux.
Puis nous nous affairons : pose des toiles anti-roulis, réparation du hâle-bas de bôme et de tangon, réparation de l'enrouleur, mise en place de l'anémomètre et du speedomètre, remplacement de circuits d'eau douce défectueux, désinfection du circuit d'eau de mer (pastilles en vente en pharmacie), installation du convertisseur de l'hydrogénérateur et de sa partie immergée, remise en charge des batteries, vidange des dix litres d'huile du moteur à la main par des accès étroits. Et son remplissage non moins délicat...

   
                     Journées du 21 au 28:   Les préparatifs                                                   
                                                        
dimanche 24 novembre,


Dimanche, jour du Seigneur, les préparatifs se poursuivent : deux équipiers et une équipière fraîchement arrivée, trois jours avant Désirée sa valise, vont passer la journée à briquer le pont en teck et nettoyer la coque avec masque et tuba. Dans le même temps, Michel et Antoine s'emploient à préparer la canne à pêche : le premier déroule le fil de la bobine (800 mètres à pied d'allers et retours sur le ponton), le second embobine sur le moulinet. 




lundi 25 novembre,







Après plusieurs jours de travail minutieux, l'hydrogénérateur est enfin en place.Nous comptons beaucoup dessus pour nous fournir l'énergie nécessaire à tous les appareils du bord : réfrigérateur, glacière, éclairage, feux de route, pilote, routeur, ordinateurs,  instruments, électronique, chargeurs, batteries etc.












Les travaux de remise en état de l'enrouleur démarrés la veille par une équipe de Capverdiens s'achèvent ce soir non sans mal. Imaginez la dépose de ce profil de 25 mètres de long sur le ponton et le démontage des roulements pour extraire la section endommagée et les tensions sur le gréement pour le remontage de l'étai !




                          

Après l'effort, le réconfort. Nous allons à la plage nous baigner et en ville faire un petit tour avant la fin de la journée (la nuit tombe brutalement à 18 heures sous les tropiques).




Un petit film sur cette plage artificielle : le sable, c'est du calcaire ou de la craie, mais il blanchit la mer sur une bande de 50 mètres. Juste au dessus de la plage une centrale diésel de production d'électricité, située sur le trajet des vents dominants d'est,  nous pollue copieusement l'air de ses fumées. Nous sommes loin des dépliants publicitaires...  :     Mindélo Plage  

Les 27, 28 et 29 novembre,


Pendant que Patrick et Michel continuent de préparer le bateau, Pierre, Antoine et Catherine commencent l'avitaillement. Marché aux légumes, marché aux poissons, approvisionnement  en boissons. Nous finissons les courses tous ensemble le 29 dans la supérette locale : pommes de terre, carottes, pâtes, riz, oignons, échalotes, oranges, pommes, yaourts, viandes, œufs, saucisses, lard...  enfin, de quoi prévoir environ 190 repas pour la traversée. C'est la ronde des caddies entre le magasin et les bateaux.  Dommage que nous soyons agressés à la sortie du magasin par un olibrius qui convoite nos achats. En fin de journée, quelques bonnes pintes de bière au bar flottant de la marina nous réconfortent.




     Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir le bar-restaurant flottant de cette marina privée de Mindélo    construite et gérée par un Allemand et où les steaks de thon sont excellents.




                                                 
              La préparation de  Kay Oti  est terminée, nous pouvons commencer  la  "croisière"

                                           (Mindélo - Fogo - Brava - Martinique)


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                       L’ÉQUIPAGE POUR LA TRAVERSÉE DE L'ATLANTIQUE




 29 novembre 2013, les préparatifs plus longs que prévus et les ferries bloqués pour diverses raisons  nous ont empêchés de visiter Santo-Antao, l'île juste en face de Mindélo. Voulant tout de même visiter au moins une île de cet archipel qui en compte dix, nous demandons à Patrick d'aller demain samedi visiter Fogo et son volcan qui culmine à plus de 2800 mètres. Un certain Michel de Poissy nous l'a tellement vanté que nous ne pouvons résister à faire un petit galop d'essai de 130 milles nautiques  pour aller l'admirer. Bien nous en en prend, car c'est l'occasion de nous amariner!


16h30, nous quittons enfin la marina de Mindélo, pas pour aller loin, juste mouiller à 1 mille au fond de la baie pendant 1h30, le temps de se baigner dans de l'eau propre, nettoyer encore la coque et l'hélice de ses berniques ainsi que la tête du speedo. Faire les derniers rangements à bord, essentiellement les fruits et légumes. Ci-dessous un montage de photos de ce court mouillage :

                                                     

                                                      Vidéo : Nous quittons Mindélo

                                    

18h, départ vers Fogo au moteur car peu de vent. Nous contournons Sao Vicente par le nord-ouest et puis tout droit sud-est : 130 milles à courir. Selon la carte ci-dessous :




21h, dîner préparé par Pierre et Catherine : "La Surprise du Départ" :  émincé de poulet au vin blanc sur lit de tomates, oignons et gingembre. Un bon début.

22h, Catherine prend le premier quart. L'ordre des quarts (2 heures) sera  immuable jusqu'à la Martinique selon le schéma suivant : Catherine > Pierre > Patrick > Antoine > Michel > Catherine  etc. Pas de chance pour Michel qui devra passer ses quarts à la seule personne du bord difficile à réveiller car dormant avec des boules Quiès. Tous les soirs entre 20h et 22h nous débrayons les quarts et dînons tous ensemble (tout en surveillant un peu dehors). Nous profitons de cet intermède pour décaler tous les soirs les quarts de deux heures plus tard.



30 novembre,  toute la nuit (du 29 au 30) le vent et la mer forcissent. Nous réduisons la voilure de ris en ris et enroulons le foc. C'est finalement un petit coup de vent avec des pointes à 30nds de nord-est. Certains sont un peu patraques. Catherine étrenne ses fameuses lunettes anti-mal de mer. Michel ne lâche pas le seau. Nous atteignons le petit port de Porto Cavaliero de Fogo à 15 heures. Nous sommes tous bien salés et brûlés par le soleil. Un seul voilier dans le port. Nous ancrons comme lui : une ancre à l'avant, une autre à l'arrière pour bien rester parallèle. Toc, Toc sur la coque, nous cherchons d'où viennent ces bruits. Ce sont deux nageurs Capverdiens qui viennent nous proposer pour le lendemain une excursion avec chauffeur, guide, véhicule et déjeuner sur le volcan.(6000 escudos + le déjeuner).  Nous choisissons l'option petit cratère. Sommes fatigués par cette première journée de mer, pas envie de nous lever à 5h demain matin. 7h30 suffira. Dîner collectif : Salade composée. Et dodo.

                                                         Les lunettes "anti-mal de mer" :


                                                                 Efficacité... bof, bof

                                             Première étape ventée et humide, ci-dessous :  

                                             Vidéo : Coup de vent entre Mindélo et Fogo
                                                                                                                                                                                                 
1er décembre 2013,  lever à 7h30, petit déjeuner, transfert des 4 équipiers sur le quai en annexe à la rame, Patrick retourne à bord pour bricoler. Nos guide et chauffeur nous emmènent en minibus et nous déposent au pied du volcan. Une petite heure de marche pour atteindre le sommet. L'ensemble fait évidemment penser à Timanfaya (Lanzarote). La vue est magnifique. Forte odeur de souffre. Nous apercevons des touristes, levés plus tôt que nous, qui dévalent le grand volcan en courant. Puis nous allons nous restaurer dans le  village non loin de là : il s'agit sans doute d'un copain de notre guide qui profite d'une table unique sur sa petite terrasse ombragée pour nous servir un excellent déjeuner pour six personnes (nous quatre, notre guide et notre chauffeur. 4000 escudos).  Menu : espadon, maïs, riz, manioc, courge et pommes de terre, le tout en sauce, excellent et copieux. Petite sieste et descente au port. Sur le quai, prise de bec avec notre guide qui voulait une rallonge de 40 Euros. Hé, petit, "all inclusive" c'est "all inclusive", fin de la discussion! Patrick qui siestait  finit par venir nous chercher avec l'annexe. Voici quelques photos de la journée :
















































17 heures,  nous quittons le petit port de Fogo pour rejoindre le port de Fourna sur l'île de Brava.  Dix milles nautiques plein ouest avalés en deux heures. Nous mouillons prudemment au milieu de cette minuscule baie parsemée de rochers suffisamment près du village pour entendre tard dans la nuit la musique locale émise depuis le bar juste en face de nous sur le quai. Dîner à bord : Suprême de poulet et sa garniture de carottes à la crème.

            La vidéo suivante retrace la journée sur le volcan et la traversée  Fogo - Brava :

                                        Voir :  Le volcan Fogo et en route pour Brava

            Dernière nuit au mouillage sur une île du Cap Vert, demain direction les Antilles ... 

                                                           
2 décembre 2013, Jour du grand départ,  Lever dès potron-minet avec le soleil. Nous découvrons le village de Fourna et sa baie où nous avons mouillé hier soir dans l'obscurité. C'est un site tout à fait charmant. Dommage que nous n'ayons plus le temps de descendre à terre pour visiter.  Photo ci-dessous :




9 heures,  départ de Brava vers la Martinique, notre cible : le Marin se situe à 2100 milles nautiques
soit pour les "terriens" environ 3900kms à parcourir. Nous démarrons tranquillement notre traversée par un vent léger de force 2/3. Aucune appréhension de laisser derrière nous un continent pour aller vers un autre. La matinée s'écoule tranquillement et vers 11h30 nous nous attelons à la fabrication de notre premier pain : nous allons voir si les leçons dispensées à Patrick par son boulanger de Bénodet ont porté leurs fruits. Tout d'abord, dissoudre la levure (qui se présente sous forme de bloc compact) dans de l'eau et mélanger avec la farine, exclusivement de la Tradition  T65, puis ajouter de l'eau et pétrir. Notez ici que nous utilisons pour ce faire de l'eau de mer car la teneur en sel de l'Atlantique correspond exactement à la recette du boulanger. Laisser reposer une heure. Préchauffer le four à 200°C et enfourner. A 14h15 notre premier pain est cuit. Nous ne pouvons nous empêcher de le goûter.
Trop bon, après 5 minutes il n'en reste plus guère que la moitié ! C'est l'heure du déjeuner, notre bon pain accompagne parfaitement notre omelette au lard, poivrons et oignons. Dessert : yaourts et fruits.
Le reste de cette première après-midi se passe à tenter quelques essais de pêche malheureusement infructueux.

20h, dîner concocté par Pierre : "Superbe de Salers à la Belle de Fontenay dans son jus de Malaquias"
(Bœuf Bourguignon). A 22h, Michel prend son quart. Nuit sans problèmes malgré quelques vents erratiques et des grains qui nettoient le pont.

                                                   Photos et vidéo ci-dessous








       Fabrication du premier pain








                                         Vidéo : Première journée de la traversée

                                                                                
3 décembre (2ème jour)

7h30, Antoine de quart de 6h à 8h installe la canne à pêche. Tout de suite une première touche. C'est un thon d'environ 50 centimètres. Las, après un beau combat et au moment de ramener la prise à bord, un requin avale le tout, thon et rappala !




9 heures, la cible est à 1982 milles. (118Nm en 24 heures). Tous les jours pendant la traversée nous ferons les points à 9h et 21h. Pour ce faire nous garderons tout le long l'heure de Mindélo (2 heures de moins par rapport à Paris et 3 heures de plus par rapport à la Martinique).

13 heures,  nous croisons un porte-containers ralliant l'Europe depuis le Brésil. Nous passons à table peu après. Au menu : "Pasta di Pietro con pollo", excellent comme d'habitude, merci Chef.

15 heures, Antoine, soucieux de laver l'affront du matin, nous remonte deux superbes Tazars. Bien vite transformés en filets par Patrick, ils seront dans nos assiettes ce soir.

18 heures, c'est l'heure du rendez-vous téléphonique quotidien avec Danielle en poste à Bénodet.
 Kay Oti  dispose d'un téléphone satellite Iridium qui autorise des liaisons où que l'on soit sur la planète. De plus, relié à un ordinateur il se transforme en modem et permet les accès internet. Nous téléchargeons donc notre premier fichier météo, les fameux fichiers Gribb (1 fichier de 375Ko en 45 minutes !).  Nous avons juste oublié de désactiver les mises à jour du PC, antivirus et windows.

20 heures,  dîner, "Brandade de brochets des mers".  Premier quart : Antoine.  Nuit : rien à signaler.






  

                                                   Vidéo : Journée du 3 décembre


                              
TOUTE LA SUITE DU BLOG ALLANT DU 4 DÉCEMBRE 2013 AU 1ER FÉVRIER 2014 A  ÉTÉ PIRATÉE.

En fait, après enquêtes, il apparaît que le Blog a été piraté entre le 13 mai et le 5 juin 2014 par une personne située sur la côte ouest des États Unis et dont l'adresse IP apparaît sur la capture d'écran ci-dessous. Nous pouvons voir aussi que cet imbécile utilise un Mac et Google Chrome.
















    RECONSTRUCTION DU BLOG: Vidéos et Photos uniquement (Les textes, de mémoire)


4 décembre  (3ème jour)

9 heures,  notre position est : latitude 14.54.428 nord et longitude 29.27.700 ouest.
La cible est à 1820 milles nautiques. Le vent souffle de Est/Nord-Est force 3 à 4. Le baromètre indique 1010 hp, les conditions sont idéales pour hisser le spi. Ce qui est fait à 8h45.

9 heures 30, Antoine après une lutte âpre de 3/4 d'heure laisse échapper, bien contre son gré, une superbe dorade coryphène.

15 heures, après le succès de la première fournée, lundi, nous réitérons l'opération "pain" cet après-midi.

18heures 30, Il commence à faire sombre et nous affalons le spi.

21 heures, position : latitude 14.58.189 N ,  longitude 30.43.123 O. Delta loch : 66 nautiques/12h.




                                           Séquence pêche :  Sous spi, Antoine au moulinet
               Séquence Sauterelle mal en point :  La sauterelle


5 décembre  (4ème jour)

8 heures,  nous hissons le spi. En effet, par sécurité, nous ne l'utilisons pas la nuit.

9 heures,  position : 15.46.143 Nord et 31.41.364 Ouest. La cible est à 1690 nautiques et nous avons parcouru ces dernières 24 heures 128 milles. Le vent est d'Est/Nord-Est de force 4. 
Ce matin nous avons pêché une petite dorade coryphène, vite remise à l'eau. En début de soirée c'est une bien plus grosse qui s'est offerte à nous.

17 heures, un long coup de téléphone satellite iridium à notre routeur à Bénodet (10 minutes) pour donner notre position et des nouvelles.

20 heures, Nous affalons le spi et pour la nuit nous tangonnons le foc. Le vent toujours force 4 a tourné plus Est.

21 heures,  point du soir : 15.04.521 Nord et 32.56.605 Ouest  (63 milles/12 heures)



                                        La vidéo du 5 décembre :  Iridium sous spi

6 décembre  (5ème jour)

8heures 30, Nous hissons le spi.

9 heures, position : 15.01.651N et 34.00.932W. 124 milles parcourus en 24 heures. Cible à 1555NM.
Vent force 4/5 de est/nord-est. baromètre : 1009. Le GPS donne une distance parcourue de 139 milles.
Vitesse moyenne : 5.79 nœuds.

10 heures 30, Nous pêchons un "brochet des mers" de 6 kgs. Nous en tirerons dix darnes et deux beaux filets que Pierre se propose de préparer en "sashimis".

11 heures 30, un gros souci : le winch de spi bâbord a lâché et ne tient plus. Nous avons frôlé l'accident car la manivelle s'est mise à tourner comme une folle et de plus, en voulant passer le bras de spi manuellement sur le winch bâbord de la grand-voile, une main a failli être broyée. Dangereux ces petites manips, surtout loin d'un hôpital

20 heures 15, le spi est affalé pour la nuit.

21 heures, position : 15.02.087N et 35.26.176W. . 


Ci-dessus un tazar de 1 mètre




                          Vidéo : où l'on découpe le poisson 


7 décembre  (6ème jour)

8 heures15, le spi est à poste pour une nouvelle journée au portant.

9 heures, position : 15.07.240N et 36.31.135W. Distance parcourue en 24 heures, 145 milles (gps).
Le vent est d'Est force 3 (12 nœuds) . La cible est à 1410 nautiques.

9 heures50, Catherine à la barre, dans un grand fracas, la têtière du spi symétrique vient d'exploser.
Pierre, Antoine et Michel se ruent sur le pont avant bâbord pour ramener à bord toute la toile remplie d'eau de mer et qui fait office de chalut (mais sans les poissons). 

10 heures15, après cette manœuvre musclée, nous installons le génois avec le tangon.
A la suite de quoi nous nous attelons à recoudre le spi à la main, aidés par une astucieuse petite "machine à coudre", en fait, une grosse aiguille tenue par un manche creux en bois d'où se dévide une bobine de fil à surlier. Ce travail prend quelques heures et il fait très chaud dans le cockpit.

15 heures, nous changeons de panne et envoyons à suivre le spi réparé bâbord amure. Pourvou qué ça tienne!

21 heures, point du soir : 15.04.640N et 37.36.205W. Trip 12 heures, 64 milles tout de même. Le spi a tenu et est affalé.











                              Vidéo  "Atelier Couture" :    Atelier couture


8 décembre  (7ème jour)

9 heures, position : 14.56.110 Nord et 38.32.645 Ouest. Nous avons parcouru 117 milles ces dernières 24 heures et la cible est à 1293 milles. Pas de vent ce matin.

9 heures 30, nous enroulons le génois et démarrons le moteur : 1200 tours, tranquille, un petit 4.25 nœuds.

10 heures 30, Pierre a trouvé, miraculeusement tombé sur le pont, le boulon de blocage de la butée de la latte forcée. Nous affalons la grand-voile pour réparer cela et la rehissons dans la foulée.

17heures 30, Antoine propose d'être hissé jusqu'aux troisièmes barres de flèche pour prendre des photos et vidéos avec une optique "fish-eye".

21 heures, le vent est toujours faible de force 1 de Nord, le baromètre indique 1009.
la position ce soir : 14.57.109N et 39.27.800W. Trip : 51 milles en 12 heures (de moteur)



                                                      Vidéo :  Antoine monte au mât

9 décembre  (8ème jour)

4 heures, le vent enfin revenu, nous déroulons le génois. Le moteur est arrêté. Le vent forcit et à 8 heures nous prenons le premier ris. Maintenant c'est force 4/5 de Nord. Nous remarquons que l'hydrogénérateur ne fournit plus de courant. Finalement nous découvrons que les trois pales de son hélice ont disparu!

9 heures, position : 14.50.407N et 40.34.910W. Trip pour 24 heures : 114 milles. cible à 1179 milles.
Le vent souffle à 17 nœuds de Nord. Curieux alizés. Pas de spi aujourd'hui.

12heures30, l'hélice de secours est en place. Pourvu qu'elle résiste plus longtemps.
Pendant la préparation du déjeuner, c'est la bouteille de gaz qui nous lâche. Nous la changeons.

18 heures, c'est le moment de se remettre à pêcher. En effet, il est inutile de pêcher entre le matin et le soir, car aucune touche. Nous laissons toutefois une traîne toute la journée. Patrick qui avait mis un leurre, l'a vu se faire croquer par un petit requin, et dans le même temps, Antoine aux prises avec un espadon depuis 20 minutes l'a laissé s'échapper. Sur la vidéo, un ralenti nous montre la beauté du vol en avant du spécimen.

21 heures, position : 14.38.778N et 42.01.585W.  83 milles depuis ce matin, le vent de 18 nœuds nous fait accélérer.



                                Antoine a presque réussi à pêché un espadon. Vidéo ci dessous :

                                                                    Futé, l'espadon


10 décembre  (9ème jour)

3 heures 45, nous avons passé la longitude 42°50' correspondant au milieu du trajet à effectuer.

9 heures, position : 14.32.366N et 43.25.545W. Nous avons parcouru 162 milles depuis hier matin.
Le vent est Nord/Est force 4. Baromètre à 1009. Le Marin est à 1012 milles devant l'étrave.

18 heures, la réserve droite d'eau est vide, nous passons sur le tank bâbord. Il va falloir surveiller notre consommation. Le vent commence doucement à forcir.

20 heures 30, nous prenons le premier ris. Le vent a tourné Est/Nord Est.

21 heures, position : 14.31.732N et 44.48.825W. Trip depuis ce matin : 77 milles. A 21 heures45 nous tangonnons le génois pour la nuit pour éviter qu'il batte car le vent tourne Nord/Est.


Milieu du trajet

Le milieu de la route

                                        Vidéo du 10 décembre :  En soirée, un fichier Grib


11 décembre  (10ème jour)

6 heures30, le vent continue de forcir et nous prenons le deuxième ris de la grand-voile.

9 heures, position : 14.36.252N et 46.10.690W. Distance parcourue en 24 heures, 153 milles.
La cible (Le Marin) se trouve ce matin 855 milles devant nous.

10 heures, la seconde (et donc dernière) hélice de l'hydrogénérateur vient, elle aussi, à l'instar de la première, de perdre ses pales. Pas très solide tout ça. C'est d'autant plus dommage que le système fonctionne à merveille et tient parfaitement la charge. Maintenant nous allons être obligés de faire fonctionner le moteur ou le groupe au moins quatre heures par jour pour alimenter tout ce qui est nécessaire à bord. Quelle barbe!
Messieurs de chez "Watt & Sea" vous allez entendre parler de nous!
(Note de l'auteur : problème d'hélice résolu en avril 2014 avant le trajet de retour)                         Tout l'après midi le vent continue de se renforcer.

20 heures45, nous prenons le troisième et dernier ris. Le génois moitié roulé reste tangonné. Le vent est d'Est force 6.  Depuis quelques heures nous avons repéré au loin un voilier derrière nous sur tribord et qui se rapproche doucement. Arrivé à moins de 100 mètres, nous essayons de voir son drapeau mais il fait nuit et nous ne voyons rien. Nous décidons donc de l'appeler à la VHF dans le langage international et très vite nous comprenons qu'avec un tel accent, il ne peut s'agir que d'un Français (notre accent ne doit pas être meilleur que le sien, d'ailleurs). Nous apprenons donc que ce voilier s'appelle "AZUR" et qu'il fait route comme nous sur la Martinique. Ceci nous étonne beaucoup car toute la journée nous l'avons vu descendre du nord-est au sud-ouest (250). Nous lui en faisons part mais il s'obstine à nous affirmer qu'il fait route au 270 plein ouest sur la Martinique et que c'est nous qui allons trop au nord-ouest avec notre cap compas au 290. Explication : la Martinique est bien en réalité plein ouest (270) devant nous. Le skippeur de ce voilier a juste oublié de regarder sur la carte marine la déclinaison du nord magnétique là où nous sommes et qui a pour valeur 16° Ouest. A cela vous ajoutez la déviation de notre compas sur fût à ce cap là, soit 4°, ce qui fait 20°. (et je ne parle pas en plus des courants marins). Nous faisons donc bien route tout droit plein ouest sur la Martinique en faisant un cap "magnétique" au 290, et d'ailleurs le GPS nous le confirme. Quelques minutes plus tard, Azur croise notre sillage et nous le voyons s'écarter doucement dans notre sud. Au milieu de la nuit nous ne voyons plus ses feux. En fait de Martinique nous pensons qu'il a du se retrouver en Guyane! Surprise.

21 heures, la position est : 14.41.599N et 47.33.727W. Trip : 152 milles/24 heures.



                                                           Vidéo : Une journée sur l'Atlantique

12 décembre  (11ème jour)



9 heures, position : 14.45.922N et 48.57.286W. 160 milles (GPS) parcourus en 24 heures. La cible est à 695 nautiques. Le vent est maintenant bien soutenu : force 6 Est/Nord Est. Baromètre 1010. La mer est agitée et la houle se lève. Nous savons par les fichiers Grib que du vent fort est annoncé pour les prochains jours. A tour de rôle à la barre, nous apprécions tous les sensations qu'elle procure. Très agréable à barrer.

Ce matin, Pierre a eu de bonne heure son premier combat avec une dorade coryphène. Mais à dix mètres du tableau arrière elle a préféré reprendre sa liberté.

15 heures, nous démarrons le générateur pour recharger les batteries.

19 heures, le troisième ris est relâché. Le vent a molli à force 5/6 Est.

21 heures, position : 14.58.640N, 50.17.586W. Trip : 75 milles en 12 heures. 




                                    La vidéo du 12 décembre :  la houle commence à se former  


13 décembre  (12ème jour)

Toute la journée Patrick filmera avec sa "Canon" des rushes pour construire un Vidéo-trombinoscope.

9 heures, notre position : 15.15.955N et 51.47.856W. Trip : 159 milles. Le baromètre est stable à 1011. Le vent est d'Est force 5, la mer est agitée. Au GPS le trip est : 164 milles. La cible se situe à 530 milles.

10 heures, suite à une mauvaise manipulation pour remplir l'unique seau d'eau de mer, celui-ci se défait et nous restons bêtement avec l'anse dans la main. Encore un débris plastique de plus dans l'Océan. De plus il va être impossible maintenant de se doucher à l'eau de mer. 

12 heures15, nous virons de bord bâbord amure après dix journées passées tribord et après avoir vérifié avant cette manœuvre qu'aucun dormant n'était desserré. (Haubans, galhaubans, bas-haubans).

17 heures, Antoine pêche un petit poisson suffisant pour le dîner. Nous sommes toujours dans l'attente d'un thon rouge depuis le coup du requin.

21 heures, position : 14.59.000N et 53.14.000W. Trip sur 12 heures, 82 nautiques. Vent Est force 5.  

 
Extrait du livre de bord


                                             


                                              La Martinique est à 550 milles droit devant


                                      Vidéo du 13 décembre :  Vent, Houle et Trombinoscope  
      


14 décembre  (13ème jour)

Toute la nuit, nous avons subi des grains violents. Par moments le bateau était incontrôlable malgré la grand-voile au troisième ris et le génois complètement roulé.

9 heures 30, position : 14.28.405N, 54.36.487W. Trip : 159 milles. La cible est à 370 milles.
Le vent est Est force 6 et 7 sous les grains. La mer est agitée avec grande houle. Beaucoup de bonnes sensations à la barre avec un bateau qui part vite au surf.

11 heures, Patrick termine sa vidéo trombinoscope commencée hier.

12 heures, Antoine aidé de Patrick ramène à bord un superbe thon "Yellow Tail" à chair rouge. Son poids de 7 kgs nous permet de tailler quatre beaux filets. Au menu aujourd'hui, Pierre nous propose des steaks de thon et des sashimis crus. Excellent.

17 heures, le vent a légèrement molli et nous déroulons un bout de génois tangonné.

21 heures, position : 13.46.720N et 55.50.125W. Trip : 72 milles en 11 heures et 30 minutes. Le vent est toujours Est force 6/7.

23 heures20, nous roulons le peu de génois pour la nuit et nous virons tribord amure. Nous sommes un peu trop au Sud de notre route et il faut maintenant viser la Martinique.



Toujours beaucoup de poissons volants viennent s'écraser sur le pont. Il faudrait presque porter des lunettes de protection pour ne pas en prendre dans les yeux.


                               Un Thon Yellow Tail de 7 kgs : Bonne journée pour la pêche

15 décembre  (14ème jour)        


9 heures, position : 13.48.878N et 57.11.770W. La cible est 220 milles. Trip/24 heures : 150 milles.
La mer est formée avec grosse houle. Le vent est Est force 5/6. Baromètre : 1010.

11 heures, le génois est tangonné sur tribord.

15 heures40, Nous lâchons le troisième ris.

20 heures30, mise en route du générateur.

21 heures, position : 14.04.935N et 58.38.080W. Trip/12 heures : 80 milles.
Le vent s'est un peu calmé à force 4/5.




                                                     Vidéo : Forte houle toute la journée


16 décembre 2013 (15ème jour)  Arrivée à la Martinique


9 heures, (6 heures locales) position : 14.15.156N et 60.07.476W. Trip/24 heures : 162 milles.
la mer est belle avec toujours une bonne houle. Le vent d'Est est de force 4.

14 heures, (11 heures locales) nous passons en l'espace d'une centaine de mètres d'une mer bleu foncé à une mer émeraude. C'est absolument magnifique.

15 heures, (midi localement) nous atteignons notre cible, soit la longitude du phare de l'Îlet Cabrits correspondant au Sud de la Martinique.Quarante milles depuis ce matin 9 heures. 
Notre traversée aura donc duré 14 jours et 6 heures. Moyenne : 6.20 nœuds.

16 heures50, sommes au mouillage sur ancre. Avant cela, nous avons emprunté le long et sinueux chenal d'entrée dans la baie. Sur notre Sud nous avons pu voir la fameuse plage de Sainte Anne et le Club Med.
Chenal peu profond et quelques épaves sur des bancs de sable émergés.

Par la suite nous essaierons vainement d'obtenir une place sur un catway mais toute la marina est squattée par des hordes de "catas de loc". Un véritable parking à catas qui ventousent là attendant les locations des fêtes de Noël. Quant à nous, aucun accès aux sanitaires et donc toujours pas de douche ni eau potable!
Notre sentiment est qu'ils sont complètement dépassés par les événements dans cette marina. 
Après deux semaines de traversée nous espérions un meilleur accueil. Mais heureusement, juste en face de la capitainerie, à l'étage, il y a un bar restaurant si bon et sympathique que nous en ferons notre cantine.
Son nom : Le Mayday.




Martinique en vue
                                                 Vidéo : arrivée sur la Martinique





La Yole très prisée des Martiniquais




                                                      LA CARTE DE LA TRAVERSÉE


                                                            
          Le Marin avant la construction du port de plaisance : Carnaval au Marin (1979)


17 décembre 2013,   au mouillage au Marin, repos bien mérité




La vie reprend son cours













                                                   Vidéo :  Pierre inspecte la coque



18 décembre

Nous visitons le Marin..... et son cimetière marin accolé à l'église Saint Étienne du Marin (XVIIIè siècle)


et l'après-midi nous allons en "stop" à la fameuse plage de Sainte Anne (tout près du Club Med).





19 décembre

Nous louons pour deux jours une voiture. Visite de Saint Pierre dans le nord de l'île, ville entièrement détruite par une éruption volcanique en 1903. Seul survivant, un prisonnier réfugié au fond d'une sorte de cellule gigogne : Cyparis. (m'était conté)



L'après-midi retour par la presqu'île de la Caravelle.



                                      Vidéo des 18 & 19 : Plage de Ste Anne et la Caravelle

20 décembre,

Visite de la rhumerie "Trois Rivières". Antoine en profite pour acheter un cubitainer de rhum à rapporter à ses amis moniteurs de ski à Val d'Isère, car il rentre en avion ce soir.



Sur la route de l'aéroport du Lamentin, nous constatons que la circulation est importante sur l'île. Sans doute un des effets du manque d'exactitude des services de cars. (un bel euphémisme)





Le soir nous allons dîner au "Mayday" juste à côté de la Capitainerie de la marina du Marin : excellent repas et une qualité de viande exceptionnelle. Un trio de jazz nous enchantera pour terminer la soirée. Son nom : Eric Ildefonse.




                                             

21 décembre, aujourd'hui Pierre quitte le bord.


22 décembre.  Patrick nous a préparé un ananas joliment présenté.






24 décembre.                (équipage : Catherine, Patrick, Michel)


9 heures,
Nous allons au quai d'accueil pour faire le plein d'eau potable (642 litres), acheter une bouteille de gaz, et essence pour l'annexe (5 litres)

10 heures,
Après huit jours au Marin nous allons mouiller à Sainte Anne pour le réveillon de Noël.
Patrick nous prépare des pommes de terre sarladaise et confit de canard. Le temps est exécrable et toute la nuit du 24 au 25 nous subissons un orage violent accompagné de pluie et de rafales.



25 décembre :

6 heures 30,
Réveil en sursaut car un voilier ayant perdu son mouillage sous la force des bourrasques vient de nous percuter. Heureusement, les dégâts sont minimes : trois ou quatre chandeliers tordus et une rayure sur la coque.


11 heures,
Par la suite, après un constat d'assurances, nous quittons Sainte Anne pour l'Anse Mitan. Nous passons entre la côte et le rocher du Diamant vers 12h30.. Cap au 291. Arrivée à l' anse Mitan à 14h30.



 26 décembre.

Mouillage à l'anse Mitan. Aujourd'hui Michel quitte le bord et rentre en métropole. Une navette fait le trajet toutes les heures vers Fort de France.



En soirée, un nouvel équipier rejoint le bord : Daniel, un ami de Catherine.

28 décembre,

Après avoir rincé le circuit d'eau de mer à la Javel et un bon dîner, nous décidons une nav de nuit.
0 heures 30,
Nous quittons Anse Mitan pour rejoindre à 8 heures Rodney Bay à Sainte Lucie, 30 milles plein sud.
Mouillage dans la baie.

29 décembre,

Arrivée de Danielle et Claire. A 10 heures 30 nous changeons de mouillage pour nous rapprocher de la marina. Équipage : Patrick, Danielle, Claire, Daniel et Catherine.
Nous commençons la visite de Sainte Lucie.





31 décembre,

Poursuite du tourisme dans Sainte Lucie. Départ de Catherine et de Daniel le lendemain.



2 janvier 2014,

12 heures30, Équipage : Patrick, Danielle et Claire. Nous quittons la marina de Rodney Bay sous génois.

15 heures, arrivée à Marigot Bay (Sainte Lucie) 9 milles plus au sud. Mouillage sur bouée.



                                                   vidéo : Marigot Bay (Ste Lucie)

4 janvier,

A Marigot Bay Claire étrenne le nouveau moteur de l'annexe.

                                                 vidéo :  baie de Marigot en annexe
6 janvier,

Bernard a rejoint le bord hier soir. 

11 heures, départ pour Les Pitons. Nombreux grains
13 heures, arrivée aux Pitons après un trajet de 7.23 milles!




7 janvier 2014,

9 heures20, départ des Pitons au moteur.
En cours de route nous déposons Claire à la Soufrière.
Claire, sans passeport, ne peut continuer la croisière et quitte le bateau.
16 heures, arrivée à Laborie au sud de Sainte Lucie. Mouillage sur ancre. Beaucoup de roulis.
C'est l'occasion d'un "mouillage à la Ouessantine". 



8 janvier,

9 heures, départ de Laborie sous grand-voile 2 ris et génois.
13 heures30, arrivée à Château Bel Air (Saint Vincent) après un parcours de 36 milles.

9 janvier,

11 heures, départ de Château Bel Air au moteur.
12 heures15, stop moteur pour grand-voile 2 ris et génois.
15 heures, arrivée à Béquia. Mouillage sur bouée. 19 milles effectués sous des grains et vents oscillant de 0 à force 5. Près des côtes de Béquia, un photographe professionnel embarqué sur un zodiac prend des clichés de Kay Oti.


                                       9 janvier : Bernard barre entre St Vincent et Béquia

11 janvier,

Visite de Béquia


                                                          Vidéo : Visite de Béquia 

12 janvier,

Béquia



                                                   Visite de la clinique des tortues : Voir

13 janvier,

11 heures, départ de Danielle
13 heures, départ de Béquia sous grand-voile 3 ris et génois moitié roulé au portant avec une mer belle à agitée. 
17 heures, arrivée à Mayreau, le paradis de la langouste. Mouillage sur ancre. Trip : 19 milles.




14 janvier 2014,

transfert à Tobago Cays  (4 milles)


15 janvier,

Transfert de Tobago Cays à Union Island. (4 milles)


                                                            Tobago Kays :  Mouillages


16 janvier,


transfert de Palm Island à Carriacou. (7 milles)


17 janvier, 


9 heures, formalités de douane et d'immigration.
12 heures, nous (Patrick et Bernard) quittons Carriacou. En route, nous pêchons un thon "yellow tail".
17 heures, arrivée à Grenade. (26 milles). Mouillage.


18 janvier,


10 heures, départ sous génois et moteur.
12 heures30, arrivée après 8 milles à Prickling Bay dans la marina.


19 janvier,   

Départ de Bernard. Patrick restera seul jusqu'à l'arrivée d'un Australien nommé Barrie, le 26 janvier.


27 janvier,

Barrie, bien arrivé hier, la visite de l'île s'impose.



PRICKLING BAY

                                            Vidéo de la journée du 27 : Visite de Grenade

28 janvier,

10 heures, départ de Prickling Marina Bay. Grand-voile 2 ris et génois. Vent force 4/5.
11 heures, après le passage de la pointe sud, le vent devient instable sous le vent de Grenade.
Barrie...barre, Patrick cuisine.
20 heures, arrivée à Cariacou après 51 milles. Mouillage sur ancre dans Tyrrel Bay.



                                            Vidéo : Barrie barre de Grenade à Union Islands




29 janvier,

8 heures30, départ de Cariacou. Grand-voile 2 ris et génois. Vent Est force 5.
10 heures, pêché un "yellow tail". Le temps de le remonter, un requin l'avait croqué (encore) de telle sorte qu'il ne restait plus que la tête au bout de l'hameçon.
11 heures, Barrie à la barre. La cible est à 18 milles.
15 heures, arrivée à Béquia après 40 milles. Mouillage sur ancre.

Encore un thon a moitié croqué par un requin.



30 janvier,

5 heures30, lever.
7 heures, départ pour Saint Lucie
10 heures, moteur coupé.
12 heures, vent force 6 et mer "cabossée" entre Saint Vincent et Sainte Lucie. Grand-voile 2 ris.
16 heures45, arrivée au mouillage de "2 Pitons" (Ste Lucie) sur bouée. Parcours : 54 milles.




31 janvier,

9 heures45, départ des "2 Pitons", moteur et génois. Vent faible. 
12 heures20, mouillage sur bouée à Marigot Bay. Trip : 11 milles.


                                   Matinée aux Pitons : Des pêcheurs, une barque et un filet


2 février 2014,                          départ de Barrie
 


4 février 2014,

Transfert de "Kay-Oti" sur bouée pour hivernage en attendant le retour en Bretagne prévu fin avril.
En attendant son vol de retour vers la France, Patrick est allé se détendre en écoutant un orchestre local :

UN STEEL BAND

                                            La vidéo du Steel Band :  "Fantastic Friday"




Du 29 novembre 2013 (Cap Vert) au 31 janvier 2014 (Sainte Lucie) "Kay-Oti" a parcouru 2462 milles nautiques. Le moteur a été utilisé 81 heures dont une bonne partie pour recharger les batteries et les manœuvres de port. (A cause des hélices cassées de l'hydrogénérateur.

                                          FIN DE LA SECONDE PARTIE


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