samedi 10 juin 2017

06 Année 2017 IRLANDE ECOSSE (Juin, Juillet, Août 2017)




                             LA CROISIÈRE DE L’ÉTÉ 2017 



         Je vous présente succinctement ci-dessous le projet pour cet été :
Nous larguerons les amarres à Bénodet le lundi 19 juin à une heure d'étale pour éviter toute manœuvre hasardeuse due au courant toujours fort dans l'Odet. Nous rejoindrons Ouessant avec toutefois une petite halte sous le Raz de Sein pour le passer avec le courant. Puis du 22 au 25 nous mouillerons sur différentes îles des Scilly (Ste Mary, Tresco). Le 26, nous aurons rejoint Baltimore en Irlande, puis ce seront : Sneem, Dingle, Inishmore (Galway), Bofin Island, Broad Haven et Cruit Bay qui clôturera la partie Irlandaise vers le 12 juillet.
          Puis viendront les escales Écossaises : Tobermory, Kyle of Lochalsh, Ullapool, Stornoway, Loch Harport, Canna, retour à Tobermory, Oban, Islay (Port Ellen) jusqu'au 7 août.
          Enfin le retour par Belfast, Dublin, Les Scilly, Ouessant, Camaret et Bénodet. 







19 juin, 13h45 -  Départ de Bénodet. L'équipage est composé de Patrick C., Michel C., Pierre C. et Erick P. Il fait beau temps mais, malheureusement, il n'y a pas de vent.



 Ce sera donc du moteur toute la journée, sauf au passage de la Pointe de Penmarc'h où l'effet de pointe donne  toujours beaucoup de vent.




 A 20h30, nous arrivons à Ste-Evette. Une fois la prise de bouée effectuée, nous ne résistons pas à l'envie d'une première baignade bien que l'eau soit relativement fraîche. Ensuite ce sera un excellent dîner suivi d'une bonne nuit.




20 juin -  6h45 - Nous quittons Ste-Evette, encore du beau temps sans vent, encore du moteur. Heureusement, le vent revient pour passer le raz de Sein. La Pointe du Raz est toujours aussi magnifique avec ses deux phares : la Vieille et la Plate.





Juste au nord du Raz de Sein, nous passons par l'Ouest les sombres rochers de Tévennec dont l'un est surmonté d'un phare blanc.



Le vent nous quitte à nouveau et c'est au moteur que nous atteignons l'île d'Ouessant non sans avoir salué au passage le phare de la Jument avec son petit chapeau rouge. A 14h30, une fois amarrés sur bouée dans la baie de Lampaul nous ne résistons pas au plaisir toujours renouvelé d'un bon bain dans une eau bien fraîche, comme nous l'aimons.  Après déjeuner, nous gonflons l'annexe. Avec le nouveau moteur (Honda 2.5 cv) nous nous rendons à terre pour boire une bière. Là, nous sommes désolés de voir que le fameux restaurant "Roch ar Mor" ainsi qu'un hôtel à côté sont fermés. Seuls restent ouverts deux bars-restaurants le "Ty korn" et le "Fromveur". On ressent un certain marasme sur l'île. Soirée à bord.




21 juin - Nous nous réveillons dans le brouillard et ensuite nous allons à terre louer nos vélos (14 € par jour chacun). Nous commençons le tour de l'île par le phare du Créac'h puis Nividic que nous ne verrons pas dans la brume. 




 A 13h, retour à Lampaul où nous avalons des sandwiches au Fromveur. L'après-midi, nous poursuivrons le tour de l'île par le Nord, puis l'Est, tellement dans le brouillard que nous n'avons pas vu l'île Keller.




 Nous passons par le Sémaphore du Stiff et descendons au port d'arrivée des navettes. Arc-boutés sur nos pédales nous remontons la côte pour redescendre vers Porz ar Lan et ses deux belles plages mais le temps ne nous incite pas à la baignade. Retour par la partie sud de la "pince de crabe".




Ci-dessous, images classiques de Ouessant.







 Le soir, Patrick nous convie au restaurant pour un bon repas avant de quitter  Ouessant à 21h30 pour  les îles Scilly.


22 juin - 3h du matin, nous entamons la délicate traversée du fameux "rail d'Ouessant". Pour ce faire, nous avons divisé l'équipage en deux binômes pour plus de sécurité. D'abord Patrick et Erick pour le rail montant et comme ils sont bâbord amures sous voiles, ils voient parfaitement les navires arriver sur leur gauche, montant vers la Mer du Nord. La visibilité n'est pas mauvaise et le système AIS bien visible sur l'écran est d'une bonne aide. 5 h du matin, c'est maintenant le binôme Michel et Pierre qui s'attaque à la traversée du rail descendant. Les navires arrivent par leur droite cachés par la voilure. Le rail d'Ouessant est une sorte d'autoroute virtuelle obligeant les navires de commerce à s'écarter des côtes pour éviter les accidents de type Amocco cadiz (1978). Le franchissement de ce rail par les voiliers doit se faire le plus perpendiculairement et rapidement  possible et reste délicat car les pétroliers et porte-conteneurs se suivent à la queue-leleu à des vitesses pouvant atteindre 20 noeuds alors que nous traversons à 6, 7 noeuds. (Imaginez un hérisson traversant une autoroute) Le vent continue de monter, nous prenons un ris puis, à 6 heures, un deuxième ris et nous avançons vite. Enfin à 16 h nous arrivons à Ste-Mary aux Scilly après une traversée de 118 milles à une moyenne de 6,5 noeuds. Nous sommes sur bouée dans la baie de Hugh Town (25 £ par jour).


On dirait bien que le vent a refusé....  (amorce d'une aile de mouette)




23 juin - Nous mettons l'annexe à l'eau pour nous rendre à terre. La cale se situe juste sous le fameux pub "the Mermaid" (la sirène) où nous irons boire une pinte plus tard.




Par la suite, tout au long de la journée, nous avons visité Ste-Mary en  longeant la côte. Une curiosité : de nombreux bancs s'offrent aux promeneurs. Sur ces bancs, des inscriptions sont gravées à la mémoire de défunts nous invitant à apprécier une vue qu'ils aimaient et débutant souvent par "In loving memory of...".




Tout au long de notre promenade, nous trouvons des petits étals de différents produits à vendre (bulbes, légumes, fruits, oeufs...) avec l'indication du prix. C'est sans surveillance. Il suffit de poser l'argent dans une jarre ou une boite. "So British".

Ste-Mary est la plus grande des îles Scilly et Hugh Town en est la ville principale.



    De longues fortifications enserrent et protègent toute l'île.


    Chaque vendredi, une régate inter-îles départage les meilleurs équipages de rameurs.
  
                                                Vidéo : Scilly, course de rameurs


ARCHIPEL DES SCILLY


24 juin - Nous quittons Ste Mary à 9h30, nous n'allons pas loin, juste en face à Tresco.  Toutefois, nous déroulons le génois et aidé par le moteur, paresseusement, nous arrivons deux heures plus tard à destination. Particularité, en haut d'une falaise, se dresse un gibet, quelle en est la signification ? Nous sommes sur bouée. L'après-midi, une grande balade dans l'île nous fera découvrir un cimetière particulier où les stèles sont verticales, des paysages boisés, des champs de fougères, une tour de guet à l'extrémité du chenal. Malheureusement, nous n'avons pas pu visiter le fameux jardin exotique car il ferme à 16 heures. (Ce sera pour le retour en août).








un panorama de la côte de Tresco


25 juin - Nous quittons Tresco et les Scilly à 9 heures pour rejoindre Crosshaven au sud de Cork en Irlande. La mer est "cabossée" et Michel aura le mal de mer. Le vent est de force 5 et nous avançons rapidement sous deux ris et foc à moitié roulé. 

26 juin - Le vent tourne nord-est. Nous sommes au prés tribord, toujours avec deux ris et nous entrons dans la ria de Cork à 9h15. Nous avons parcouru 160 milles en 24 heures. Nous espérions une place à la marina du Royal Yacht Club, personne ne répond à la VHF. Aussi allons-nous nous amarrer au ponton du chantier "Salve Marine" qui nous fournit eau et électricité pour 32 € par jour. Le patron, un Irlandais, est un ancien collaborateur des Chantiers de Saint-Nazaire où Patrick a lui-même travaillé. Le courant est tout de suite passé entre eux. Nous visitons le village, faisons quelques approvisionnements au magasin  et nous nous reposons de cette traversée chaotique.




Traversée des Scilly à Cork (160 milles)

27 juin - Pierre quitte le bord, va prendre son bus pour l'aéroport de Cork d'où il rejoindra Paris. Nous sommes maintenant trois à bord. Nous naviguons sous trois ris vers Baltimore et nous tirons de nombreux bords au près, un excellent entraînement pour Erik. Finalement, c'est à 23 heures et après 80 milles parcourus en 12h30 que nous ancrons dans la baie. En cours de route, nous avons eu la chance de pêcher un magnifique lieu jaune dont les filets seront très appréciés.



Ci-dessous, pour les spécialistes, certains bords peuvent sembler "carrés", mais ne vous y trompez pas, ce phénomène est dû aux forts courants, favorables au début et défavorables après la renverse.

Entraînement aux virements de bord

28 juin - Départ de Sherhein Island à 8h45. Voile et moteur. Le vent est de nord-nord-ouest, force 3. Nous passons au nord du fameux phare du Fastnet. Nous croisons de nombreux bateaux de pêche survolés par des centaines d'oiseaux de mer. A 16 h, nous passons Dorsey Island et à 23h15, nous embouquons les étroits chenaux qui nous mènent à Dingle après 88 milles de route en 14h30. Le chenal terminal d'entrée au port de Dingle est si étroit et le courant si influent que nous avons programmé le pilote sur une ligne droite en "goto" pour être sûrs de ne pas nous échouer.



Fasnet et bateau de pêche
                                                      Vidéo : Passage du Fastnet

29 juin - Le temps est maussade et n'incite pas à la promenade. Après une visite de Dingle, nous allons au pub boire une pinte et écouter un orchestre de musique folklorique : un trio de guitare, banjo et accordéon.

                                                       Vidéo : au pub à Dingle

 
des rues aux boutiques colorées

30 juin - Aujourd'hui, grand beau temps. Erik part de bon matin faire une grande virée autour de la péninsule. Patrick et Michel feront une longue marche vers les hauteurs de Dingle pour voir le panorama de Dingle Bay, Dingle Bay ♫ ♪ ♪
En soirée, nous ne résistons pas à l'envie de retourner au pub d'hier où nous retrouvons notre groupe qui rejoue la même musique, peut-être avec un peu moins d'entrain.

 
Patrick arpente un labyrinthe, trouvera-t-il la sortie ?

1er juillet - Temps exécrable, pluie et brouillard. Nous quittons Dingle à 9h30 pour Garrigaholt dans Shannon River. Nous passons les "Blaskets sounds" groupement d'îles escarpées à 12h30. Enfin, nous mouillons sur ancre à 19h30 après 68 milles au près. A noter que toute la journée nous avons suivi sur notre écran l'AIS d'un X yacht 42 faisant la même route que nous.




2 juillet - A 9 h du matin, nous quittons Garrigaholt pour les Arran Islands. A midi, nous passons "Loop Head"(nous sommes en tête devant le X42 qui lui est au moteur). Nous continuons au près puis grand largue jusqu'à Inishmore qui est la plus grande des trois îles. Nous sommes sur bouée devant Killronan . Patrick a la surprise de voir qu'un port pour ferry et une digue ont été construits depuis son dernier passage il y a quelques années. Nous y arrivons à 17 h après 63 milles parcourus en 8 heures. A 19 h nous sommes au pub pour boire une pinte, voire deux. Nous avons beaucoup de mal à comprendre les autochtomes qui s'expriment moitié en gaélique moitié en anglais (avec un fort accent). Ce soir, excellent dîner à bord, blanc de poulet mariné dans le citron, pommes de terre, carottes, crème fraîche, lait de coco, poivre, sel, servez chaud.


3 juillet -Au réveil la mer est plate avec des reflets comme un miroir. Il n'y a pas un poil de vent. C'est malheureusement annonciateur de mauvais temps.


Durant la matinée, nous avons bricolé sur le bateau et, entre autres, démonté l'hélice de l'hydrogénérateur dans lequel s'était pris le fil nylon de pêche et son rapala à la suite d'une manoeuvre douteuse lors d'un empannage. Nous avions oublié de remonter la ligne. Après le déjeuner de midi, nous partons sous le crachin pour une balade à pieds de 8 km aller et retour pour aller voir le fameux "Blackfort" (Dun Duchathair) situé sur un champ de calcaire noir couvert d’innombrables murets  et bordé de falaises abruptes et de gouffres. Il paraît que sur l'ensemble des trois îles d'Arran courent 9000 km de murets.

 


 Pour nous sécher et nous réchauffer, nous rentrons par le pub où l'ambiance est très chaleureuse : trois musiciens entraînent la clientèle. Certains consommateurs se mettent à chanter des standards folkloriques repris en choeur par tout le monde. Soirée à bord.




4 juillet - Hier, à l'Office de tourisme, la responsable nous a affirmé que demain il ferait beau à 11 h. Il y a eu du vent et de la pluie toute la nuit et nous attendons toujours le soleil, il est 11 heures.
11h30, il fait beau. Nous partons immédiatement louer trois vélos (10 € chacun plus une caution de 20 € pour les trois). Nous repassons au Syndicat d'initiative féliciter la responsable pour ses prévisions malgré la demi-heure de retard du beau temps😉. Nous prenons une carte de l'île et nous voici partis par monts et par vaux jusqu'à l'extrémité ouest de l'île où nous jouons à fabriquer des petits cairns. En cours de route, nous avons longé une superbe plage de sable blanc avec une eau turquoise où quelques jeunes se baignaient surveillés par un poste de maîtres-nageurs sauveteurs.




Sur la route du retour, nous montons au fort Don Aonghasa (fort d'Aonghus). Spectaculaire !
Il s'agit d'un fort construit il y a 3000 ans qui était sans doute un lieu de culte avant de devenir un poste avancé de défense de la baie de Galway. Ce fort tout en pierres sèches noires est construit au bord de falaises vertigineuses.




 
Panorama d'Inishmore (Aran Islands)

Au total, aller et retour, nous avons pédalé 25 km. Ceci mérite bien une petite bière au pub, mais ce soir il n'y a pas d'ambiance. Soirée à bord.


Trajet de Inishmore à Galway le 5 juillet

5 juillet -A Galway, le port dans lequel se situe la petite marina n'est ouvert que 2 heures avant l'étale haute. Aujourd'hui, il convient donc que nous passions l'écluse entre 13h49 et 15h49. En entrant dans la darse, nous sommes choqués par la laideur architecturale des bâtiments autour du port et sur la droite par une entreprise de ferraille où sévit une bruyante pelleteuse.




                                                    Vidéo : Une Bruyante Pelleteuse

                L'après-midi, nous faisons une première excursion dans la ville le long de la rivière.




6 juillet - Nous partons à la découverte de Galway (prononcer Goal Way). Une fois sortis du port, après avoir eu un mal fou à traverser les grandes artères pour cause d'incessantes files de voitures et de bouchons, nous atteignons enfin les rues piétonnes, Quay Street, Shop Street, William Street où grouillent une foule colorée de touristes et de nombreuses animations : des cracheurs de feu, des saltimbanques, des danseuses de claquettes, des groupes de musique. Nous déambulons toute la journée dans le centre ville et ses rues très animées avec de nombreux restaurants, pubs, boutiques à touristes.  C'est certain qu'après 15 jours de mer au calme, cette animation nous surprend. Dans la soirée, la population est encore plus dense, c'est le début des vacances et nous sommes étonnés de voir dans ces rues piétonnes une foule de jeunes équipés de sacs de couchage s’apprêtant à dormir sur place.


PLAN DU CENTRE VILLE DE GALWAY






7 juillet - Changement d'équipage. Pierre M. embarque, Michel C. débarque.




Après notre changement d'équipiers, nous repartons en début d'après-midi.


7 juillet - Départ de Galway

 La navigation est difficile car nous avons sans cesse le vent de face et de plus il y a beaucoup de courants. Nous tirons de nombreux  bords, allongeant ainsi notablement la longueur du parcours. Finalement, nous faisons une halte pour la nuit à Inishmore à l'ancre face à la très belle plage décrite plus haut.





 8 Juillet -  très beau parcours depuis Inishmore (Aran Island) jusqu'à Inishbofin, Comté de Galway  à huit kilomètres du Conémara. Notez que le préfixe "Inish" en Gaélique a la même racine que "Enez" en Breton et signifie "Île". 


50 Milles de Inishmore à Inishbofin, 

9 juillet - De Inisbofin à Broad Haven, 55 milles en 9 heures. Arrivée à 19h30. Nous sommes au mouillage pour la  nuit et nous nous sommes régalés à midi de rillettes de maquereaux pêchés ce matin et ce soir de maquereaux à la provençale. Aujourd'hui, bon vent, belle mer.




Détails du parcours du 7 au 9 juillet 2017 (Galway, Inishbofin, Broad Haven)

10 juillet - Nous devions rejoindre Cruit Bay et finalement nous nous arrêtons un peu avant sur une île à 23h56.Par faute de vent, nous avons parcouru une belle ligne toute droite au moteur jusqu'à Arranmore. La fatigue commençait à se faire sentir.







UNE BELLE LIGNE DROITE, UN GOTO SANS NUL DOUTE.





11 juillet - Journée QL (quartier libre).Nous sommes sur ancre car on ne savait pas quelles bouées sont pour les pêcheurs ou pour les plaisanciers. Visite de Arranmore, grande marche à pieds sur une île belle et sauvage. En fin de journée, nous rentrons sur le bateau installer la trinquette car le génois s'est légèrement déchiré hier. Michel recoudra ça à son retour sur le bateau. Aujourd'hui nous nous sommes régalés des nombreux maquereaux pêchés hier : rillettes de maquereaux, maquereaux à la provençale...



12 juillet - Nous quittons l'Irlande pour l'Ecosse.

13 juillet -  Midi nous approchons de Tobermory que nous atteindrons ce soir. Le vent est revenu par l'ouest et Kay-Oti avance vite. Ci dessous notre position à midi.




18 HEURES, ARRIVÉE A TOBERMORY




QUELQUES HÉSITATIONS AVANT DE JETER L'ANCRE ...

14 juillet et 15 juillet, deux journées de visite de Tobermory. Barry l'Australien nous a rejoint.







     Nous goûtons bien sûr à la gastronomie locale axée sur les produits de la mer.








16 juillet - de Tobermory à Kyle of Lochalesh

Mais d'abord, faire quelques approvisionnements.


TOBERMORY : RETOUR DE COURSES


Patrick, Barrie, Erik.











PARCOURS DE TOBERMORY A KYLE OF LOCHALESH


17 juillet 2017, de Tobermory à Kyle Akin et Kyle Lochalesh. 

Pierre M quitte le bord et rentre en France. Nous visitons ce nouveau Loch qui est vraiment très beau.




AU MOUILLAGE DANS LOCHALESH





18 juillet, de Kyle of Lochalesh à Shieldaig. (Loch  Torridon)




Passera, passera pas ?








19 juillet - de Shieldaig à Ullapool où nous récupérons Michel C qui nous avait quitté pour quelques jours à Galway en Irlande.

Kay Oti avait abordé le loch Broom en début d'après-midi avec un vent très fort de 25-30 nœuds, soufflant en rafales avec des pointes à 40 nœuds. La trinquette avait été installée le 11 juillet à la suite de la déchirure sur le génois mais nous avons dû l'enlever, la surface en est trop importante sans enrouleur. Nous avons donc navigué trinquette affalée et uniquement sous la grand voile. 




                                                          Vidéo : Kay Oti entre à Ullapool


19 juillet 2017 - Trajet de Shieldaig à Ullapool

20 juillet - Journée à Ullapool. Barrie et Erik ont visité la ville pendant que Patrick et Michel entreprenaient la réparation du génois. Le travail a été long et difficile, 6 heures à deux pour le recoudre, trois coutures en zigzag, paumelle en main, pour 60 cm il faut 2 m de fil. Nous remisons la trinquette et réinstallons le génois sur son enrouleur. Demain, nous irons tous faire une grande promenade commentée par Barrie qui est géologue et va pouvoir nous expliquer l'histoire de ce relief tourmenté.







                                                            Vidéo : Ullapool vu du quai

21 juillet - Trois heures de marche guidée par notre géologue professionnel qui voulait voir l'endroit où une partie détachée de l'Amérique est venu s'encastrer sous l'Ecosse il y a 450 millions d'années. Les plus vieilles roches d'Ecosse font partie des plus vieilles roches du monde et datent de plus de 3 milliards d'années. Ce glissement de plaque tectonique américaine par dessous celle d'europe fut longtemps un grand mystère.







                                                             
22 juillet - Ellen, l'épouse de Barrie est arrivée ce matin. Le couple quittera Ullapool pour s'envoler vers la France dans l'après-midi. Nous, Patrick, Michel et Erik, après le plein de gazole (10 bidons de 20 litres à transvaser à la pipette) quittons Ullapool à 11 h pour rejoindre Stornoway sur l'île Lewis et Harris qui font partie des Hébrides (Western Islands).




Nous parcourons 50 milles en 9 heures par beau temps et avec un bon vent. La traversée est très agréable au grand largue.



Dans le port, des phoques nous observent avec leurs bons regards.


 Nous sommes accueillis par un employé sympathique qui nous guide dans cette marina nouvelle. Comme elle est pleine, il nous guide vers un petit ponton rien que pour nous.
Près de la marina et en contrebas du château est dressé un grand chapiteau qui accueille un festival musical pendant trois jours. Malheureusement pour Erik, à minuit tout est fini et c'était la dernière journée.



Sur la photo ci-dessus, derrière nous, ce navire Norvégien intervient sous les très nombreuses fermes marines que comptent l’Écosse. Il pompe les déjections des saumons qui polluent les fonds marins. Un bateau "pompe-merde" en quelque sorte!  Nous avons discuté avec les marins du bord qui nous ont conseillé de ne surtout pas consommer leurs saumons norvégiens mais plutôt du saumon écossais. 
Les magasins sont ouverts très tard et nous allons vite faire nos courses car demain c'est dimanche
.



23 juillet - Sunday closed ! c'est toujours vrai et tout est désert aujourd'hui. Le temps est froid mais il fait très beau. Nous visitons la ville, le château et le bord de mer. L'ensemble est soigné et joli. Vers 17 heures la ville se réveille et quelques magasins ouvrent leurs portes.


STORNOWAY LE DIMANCHE



                                           Vidéo : Eclairage multicolore du terminal passagers

24 juillet - Aller retour en bus du nord au sud de Lewis (nord) à Harris (sud). Dommage que nos chauffeurs respectifs soient si peu corrects envers leurs passager , vitesse excessive et conduite dangereuse sur des routes étroites longeant des falaises en bord de mer.


 Un très beau parcours : la descente vers le sud par la côte sauvage très découpée, la route des Bays.
Liverburgh, tout au sud près de l'embarcadère pour la petite " St Kilda" à 60 milles ouest des Hébrides, nous nous régalons d'un très bon "Fish & Chips" (6 livres) servi au bus transformé en camion restaurant et juste en face d'un restaurant vide de clients et pour cause: 14 livres le même plat.



     La route du retour par la côte ouest offre un paysage sur de superbes grandes plages de sable fin.

                                              Vidéo : Un p'tit tour en bus, ça vous dit ?




25 juillet - départ ce matin pour l'île North Uist. Nous partons à 9 h, heure locale, et arrivons le soir
à Lochmaddy après un trajet de 10 heures. En arrivant à Loch Maddy, nous pêchons de nombreux maquereaux vite transformés en rillettes pour l'apéro de ce soir.



                                                     Vidéo : Kay Oti longe la côte de Harris & Lewis


Trajet de Stornoway à Lochmaddy




26 juillet -  Nous sommes allés visiter l'archipel des UIST en bus jusqu'à Loch Boisdale et retour. Le temps est maussade, pluie et vent fort.



Particularité sur ce chapelet d'îles, celles-ci sont reliées entre elles par des "Causeways" et les routes sont le plus souvent des "Single Track Road" à une voie donc et avec des élargissements (Passing Place) tous les 200 mètres, ce qui implique de bien réguler les vitesses des véhicules pour circuler de façon fluide. (photo à droite ci-dessous)





                                        Vidéo : SOUTH UIST, courte séquence en minibus


27 juillet - Nous attendons que le coup de vent passe.et allons nous promener autour de Port Maddy.




De courageux cyclistes parcourent les Hébrides malgré la  pluie et souvent leurs grandes capes  gonflées par le vent les freinent.

Certains traditionalistes continuent à se chauffer à la tourbe. 


28 juillet - Toute la journée pour rejoindre Tobermory




Une journée à tirer des bords "carrés" contre vents et courants. Micou malade as usual. Mer cabossée.
Journée à grains, pluies très violentes, jamais vu çà, la mer qui prend des couleurs bizarres passant du vert au marron et les vagues des formes curieuses, assez impressionnant et Michel à la barre complètement rincé. Nous n'avons pas pu prendre de photos, trop violent, dommage.


29 juillet - Nous sommes à Tobermory sous la pluie et le mauvais temps. Le front de mer si typique est fait de maisons aux couleurs vives. Pas grand chose à faire aujourd'hui. Chacun vaque à ses occupations ou déambule le long des quais en tenue de mer.

AU MOUILLAGE A TOBERMORY

30 juillet, aujourd'hui beau temps. Après un "Fish & Chips" au restaurant (merci Patrick)  nous nous baladons sur les hauteurs de Tobermory. Nous cherchons un bon site assez élevé sur la colline pour faire un beau panorama. Nous rencontrons une dame qui nous conduit sur un terrain privé où sa nièce fait construire une maison. Excellent. Dans quelques mois ces clichés ci-dessous seront infaisables.




TOBERMORY VU DES COLLINES


31 juillet - Aujourd'hui, nous sommes partis de Tobermory pour rejoindre l'île  Kerrera, face à Oban, dans une petite marina fort sympathique. Trente petits milles tranquilles. Voiles plus moteur au près contre courant. A 7h30 nous avons déjà péché trois maquereaux et ce seront bientôt cinq qui feront notre dîner. Ce trajet nous a permis de longer le fameux château  "Duart Castle" et un joli phare tout blanc. Arrivée au mouillage à 13 heures.


DE TOBERMORY A OBAN  ( ÎLE KERRERA)

Trajet de TOBERMORY à l'île  KERRERA


1er Août 2017 -  Départ d' Erik P parti voir sa mère à Verdun ou bien dans le Queiras (Bin Surmin).

ERIK.P  aka GP
Dans l'après-midi nous faisons une grande marche et escalade sur l'île Kerrera. Les vues sont splendides. Pour le moment très peu exploitée touristiquement, juste au nord cette petite marina sans doute privée, très accueillante et dotée d"un bon petit restaurant. (où nous irons bien sûr).



















DE NOMBREUSES FERMES MARINES PARTOUT




   INFORMATION TOURISTIQUE: 

Non loin d'Oban, à 100 kms au Sud-Est et à mi-chemin entre Edimbourg et Glasgow, vous trouverez à Falkirk les sculptures monumentales représentant des têtes de chevaux. Ces "Kelpies" sont faits d'une multitude de petites plaques en inox vissées sur une ossature métallique.

THE KELPIES SE SITUENT AU POINT ROUGE.

THE  KELPIES  A  FALKIRK

2 août - La marina de Kerrera offre à ses utilisateurs une navette gratuite toutes les deux heures pour traverser et nous en profitons aujourd'hui pour aller visiter Oban, ville touristique très animée. Grosse activité de Ferries allant aux îles, Mull et les Hébrides (Uist). Et comme d'habitude un flot incessant de voitures. Nous parcourons le remblai et ensuite la rue parallèle située derrière les immeubles.





UN PANORAMA DU PORT D'OBAN


3 août - nous larguons les amarres à 7 heures pour rejoindre Islay, 60 milles au sud, dernière étape écossaise avant l'Irlande. (Irlande du nord puis République d'Irlande).



Navigation très agréable à travers les îles tout en douceur sur un bord entre le près et le travers vent force 0 (au début) à 4. Sommes passés tout près d'un "KORRYVRECKAN" apaisé. Il s'agit de l'un des trois plus puissants "Maelström" (tourbillon) au monde avec la Norvège et le Japon (dangereux).
A 19 heures, arrivée à Port Ellen. Amarrage au ponton. (20 livres par jour pour les + de 10 mètres)




Trajet de Kerrera à Port Ellen (île Islay)


4 août - Le matin nous cherchons désespérément un distributeur de billet mais il n'y en a pas à Port Ellen et le commerce qui en propose n'accepte que les cartes de crédit Britanniques. A noter à ce sujet que les livres écossaises sont refusées en Angleterre, bien que ce soit illégal, et il vaut mieux s'en débarrasser avant de quitter ce pays, ce que nous faisons. L'après-midi, moyennant 10 kilomètres à pieds aller et retour, nous avons visité les distilleries de whisky Lagavulin et Laphroaig. Il reste trois distilleries encore en fonctionnement sur la côte sud d'Islay : Lagavulin, Laphroaig et Ardbeg. Les prix des whisky sont impressionnants :  de 70 livres à 640 livres et quelques bouteilles de collection anciennes - 80 ans - entre 2000 et 3000 livres. Le soir avons rencontré Christophe Cudennec et son épouse en croisière sur "Karamell" un très beau Django 12.60. Ils redescendent eux aussi vers la Bretagne.


LES DEUX DISTILLERIES

UNE LONGUE ET BELLE MARCHE DE DIX KILOMETRES

5 août - Nous quittons l'Ecosse pour rejoindre l'Irlande du Nord. Arrivée à Bangor  à 21h30 heure locale après un trajet sans problème, vent portant, ciel bleu et nuages blancs, idéal. Les courants sont très forts entre l'Irlande et le Mull of Kintyre, plus de 4 noeuds, aussi sommes nous partis plus tard pour arriver dans cet étranglement peu avant la renverse et profiter de courants poussant. En cours de route nous sommes suivis par quelques "comnousiers" souvent voile et moteur et rencontrons d'autres "contrebandiers" souvent aussi foc et moteur.


 En cours de route "Kay-Oti" a passé le cap des trente mille milles (30 000 nautiques) soit plus de 54000 kilomètres parcourus sur la mer ........... et son propriétaire le cap des 50 ans de mariage (noces d'or)



HEURE BLOQUÉE AUX ANTILLES   (AJOUTER CINQ)

Trajet de Port Ellen à Bangor 

6 août - Journée à Bangor. Bangor se situe à l'entrée de la baie de Belfast.  Les sanitaires de cette grande marina sont incroyables de confort et propreté, jamais vu çà, il y a même une baignoire. Et en plus le "Ouaille Faille" fonctionne à merveille et en haut débit.

SANITAIRES MARINA BANGOR


L'après-midi nous nous promenons dans cette jolie petite ville où curieusement tous les magasins sont ouverts bien que nous soyons dimanche. Le front de mer est constitué de maisons avec ses oriels (bow-windows) et aux couleurs chatoyantes.




SO BRITISH

PANORAMA DU FRONT DE MER A BANGOR

7 août -  nous prenons le train (5.80 livres AR) pour aller visiter Belfast située à une quinzaine de kilomètres. Il y a des trains toutes les 15 minutes. Pratique. Après 30 minutes de transport nous arrivons au centre de Belfast. Impressions mitigées quant à l'architecture, car de nombreuses constructions modernes côtoient de trop près à notre goût les petits immeubles classiques "so british".
Au coeur de la Cité un grand centre commercial sous une coupole en verre à laquelle nous accédons par un escalier en colimaçon pour un panorama très large de la ville et sa banlieue. (Pano ci-dessous).



MELANGE D'ARCHITECTURE

Nous passerons toute la matinée dans le centre ville, un petit tour vers la cathédrale, remontons Donegal Street, sorte de Champs Elysées locaux, jusqu'à l’hôtel de ville dont l'accès est libre. Nous entrons le visiter: le style est plutôt chargé mais une série de vitraux exceptionnels attisent notre curiosité.




DANS LA MAIRIE DE BELFAST, UNE SÉRIE DE VITRAUX INTÉRESSANTS

Vers 14 heures nous entrons dans le plus vieux pub d'Irlande (1610 je crois) et nous y déjeunons.
L'après midi sera consacrée à la visite du musée du Titanic. En effet ce fameux bateau fut construit ici à Belfast entre 1905 et 1912. Ce musée raconte aussi l'émergence de la classe ouvrière dans cette ville dont la population passa de 70000 habitants à 350000 en cinquante années. Très intéressant.








8 août 2017 -  nous quittons Bangor dans la grande baie de Belfast, pour rejoindre Dublin où Philippe nous rejoindra le 10. Pour ne pas faire de navigation de nuit, nous ferons deux étapes.



Journée idéale de navigation, bon vent, belle mer.

LA MER A PARFOIS DE DRÔLES DE COULEURS

TRAJET DE BANGOR A GYLES QUAY

9 août 2017 - Arrivée au port de Howth, baie de Dublin après une superbe journée très ensoleillée à longer la côte.







ET DE GYLES QUAY A HOWTH 


11 août 2017 - Philippe nous a rejoint et nous passons la journée à Dublin. Aller et retour depuis la marina de Howth en train. Visite d'une copie d'un bateau  (Le "Jeanie Johnston") de transport d'émigrés Irlandais vers les USA et le Canada, dans les années 1850, suite à la grande famine due à l'introduction d'un champignon ayant détruit les récoltes de pommes de terre, alimentation principale à cette époque en Irlande. Au total 2 millions de personnes ont émigré dont beaucoup sont mortes en cours de route (et beaucoup d'autres en quarantaine dans les ports américains).


LA GRANDE FAMINE

LE "JEANIE JOHNSTON"

VIE QUOTIDIENNE A BORD DU "JEANIE JOHNSTON"

QUELQUES UNS DES RÈGLEMENTS DU BORD
La traversée durait 45 jours. Chaque passager pouvait monter sur le pont quelques minutes par jour.

Après cette visite, nous déambulons dans la ville au gré de ses quartiers parfois calmes et souvent grouillants de touristes (dont nous sommes). Mélange d'architecture très moderne et de vieilles ruelles aux pubs très colorés et prisés.







LE NOUVEL EQUIPAGE : PHILIPPE, MICHEL et PATRICK

12 août - Nous quittons Howth tôt le matin pour rejoindre les Scilly. En chemin nous longeons des bancs de sable sur lesquels sont érigées de nombreuses éoliennes.

ÉOLIENNES EN PLEINE MER

14 août - Arrivée aux Scilly, île de Tresco, à 3 h ce matin dans le noir, la pluie et le vent de face après une descente en 45 heures sans trop de problèmes (sauf des pannes informatiques du routeur) depuis Dublin, à la voile et au moteur. Nous sommes amarrés sur une bouée.




Cet après-midi, nous visitons le jardin exotique de Tresco que nous n'avions pas pu voir à l'aller. Il est très beau et la végétation est présentée par zones géographiques. Merci au microclimat ambiant. 














Ce jardin exotique fait aussi la part belle à un musée où sont réunies diverses poupes et autres figures de proues récupérées à la suite de naufrages.










Demain, nous irons nous promener sur Ste-Mary et partirons après-demain en contournant les îles par le Nord, direction: la Bretagne.

15 et 16 août  - D'abord profiter de cette belle journée ensoleillée pour faire sécher nos vêtements bien rincés hier.



 Visite de l'île Ste-Mary  ceinturée par un épais mur de protection et des postes avancés où des canons protégeaient l'île d'éventuelles attaques.



    Nous poursuivons notre tour en longeant de superbes plages.






    Et enfin retour vers la capitale de Ste Mary: Hugh Town.

APRÈS CETTE LONGUE MARCHE, UN REPOS BIEN MÉRITÉ


17 août - Nous quittons les Sorlingues, direction Ouessant. En cours de route nous décidons de changer de programme. Étant passés à Ouessant à l'aller (voir plus haut en juin) nous allons rejoindre Camaret. Traversée tranquille du fameux rail, le ciel est clair et nous apercevons bientôt les phares de la côte bretonne. Nous enquillons le chenal du Four, de nuit beaucoup de lumières un peu partout.


17-18 août - TRAJET DE HUGH TOWN (Iles SCILLY) à CAMARET

18 août - 6 heures du matin. Nous sommes à Camaret. Le temps est très beau et l'après-midi nous faisons une belle promenade jusqu'à la Pointe de Pen Hir.


Kay Oti au ponton, Tour Vauban et ND Rocamadour, Quelques Cairns qui font Montjoie

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UN PETIT MEMORIAL DE CELLE DE 39-45 

EN HAUT, CE QU'IL RESTE DU MANOIR DE SAINT POL ROUX

Saint Pol Roux achète en 1903 une maison de pêcheur surplombant l'océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir. Il la transforme en manoir à huit tourelles et baptise la demeure « Manoir du Boultous ». À la mort de son fils Coecilian, tombé en 1914 près de Verdun, il le renomme « Manoir de Coecilian ».
Le manoir de Coecilian a été bombardé en août 1944 par les avions alliés et complètement incendié. Il ne reste, au début du XXIe siècle, que quelques vestiges de cette demeure.

LA BAIE PROTÉGÉE DE CAMARET

TOURISTES POINTE DE PEN-HIR ET LES TAS DE POIS


NOCTURNES : TOUR VAUBAN & ND ROCAMADOUR

AU PIED DE LA CROIX DE LORRAINE A LA POINTE DE PEN HIR


Self Portrait by Charles Baudelaire

Fleurs du mal / Charles Baudelaire


L'Homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.



19 août - Départ de bonne heure le matin et arrivée à Bénodet vers 17 heures. Toutefois, une petite erreur de calcul des marées nous fait arriver trop tard au Raz de Sein. Nous nous obstinons quand même à lutter contre le courant en faisant du rase-cailloux le long de la côte. Pas de regret car le spectacle est très beau. Nous frôlons Audierne, un p'tit coucou par la fenêtre de Pierre et Monique et puis c'est la renverse et nous atteignons la pointe de Penmarch. Plus loin au large de Lesconil, surprise de trouver des filets flottants en travers de notre route, rapide virement pour les éviter et c'est bientôt l'entrée du chenal de l'Odet. Amarrage sans difficulté au ponton malgré un courant déjà fort. L'amarrage au port de Bénodet est toujours délicat.


Retour à BENODET  (en longeant la baie d'Audierne)


Ici se termine la croisière 2017. A l'année prochaine (sans doute plus au chaud en Méditerranée).




LE BLASON DU GUILVINEC




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